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Sociétés
Elles furent innombrables. Effectuer leur histoire serait le travail d'une année à plein temps. Et puis encore, qui sait s'il ne resterait pas des manques et des vides nombreux. L'histoire des sociétés par ailleurs ne peut se faire que grâce aux archives laissées par celles-ci. Et chacun sait que ce type de documents n'est pas forcément déposé dans les archives publiques, par conséquent reste chez le privé et finit par se perdre. Il existe de telle manière nombre de sociétés dont on saura juste le nom, sans avoir aucune information précise sur leur histoire. Il n'y aura donc pas lieu par conséquent de prétendre ici à une histoire exhaustive. Nous vous livrons juste quelques documents péchés au hasard de nos recherches.
Nous devons toutefois poser ici ceci. On n'imagine pas tout ce que cela a de désespérant parfois, de consacrer des heures à scanner des plaquettes, à traiter chaque page séparamment puis à les amener ensuite au format PDF. C'est à chaque fois un travail considérable, ingrat, qui nous fait penser parfois à celui des moines recopiant patiemment des textes religieux dans leurs officines monastiques. Eux avaient peut-être le sentiment d'accomplir une grande oeuvre, et surtout une oeuvre belle, avec des enluminures et chacune des lettres tracée à la perfection. Pour nous c'et de beaucoup plus mécanique, répétitif, avec ces sentiments divers lorsqu'on voit défiler des centaines de vieilles figures qui se sont données à fond pour telle ou telle société et qui maintenant ne sont plus. Ce long cortège de fantômes vous entraîne à sa suite etr vous demande instamment de vous poser la question de savoir si ce que vous faîtes, ce retour dans le passé, a sa raison d'être. Il vaudrait mieux vivre avec les vivants qu'avec les morts. L'ignorance du passé vous conduit à mieux vivre le présent, et surtout à l'appréhender avec plus de facilité. Quand vous mélanger autant le passé au présent, vous finissez par ne plus rien comprendre, ou au contraire par appréhender tellement de situations différentes, tellement de changements, que vous en souffrez avec une puissance souvent inimaginable. C'est la raison pour laquelle nous vous prions de nous pardonner tous nos passe-droits, toutes nos faiblesses, et d'ignorer surtout les fautes que nous pouvons commettre. Humain, trop humain, telle est la conclusion de cette sourde plainte.