Les contemporains de 1861, avec William Dépraz du Séchey à gauche.
Imaginons-nous un instant que toutes les sociétés aient disparu, les membres lassés de se regrouper, retrouvant désormais leur parfaite indépendance.
Mais ne voila-t-il pas un digne citoyen de notre Vallée se mettre au devant de la scène et crier dans la salle afin que chacun l'entende:
- Dites, ceux de la classe quarante, ne seriez-vous pas d'accord que l'on aille boire un verre ensemble et qu'on discute pour une petite sortie que l'on pourrait faire ces prochains temps ?
Et c'est reparti, voilà le grand bal des sociétés qui recommence!
Les contemporains... Ce terme résonne d'une manière un peu particulière. Où ne serait-on pas allé pour des courses pleines de souvenirs. Ou pour de petites bouffes au restaurant du coin. Et pour y discuter de quoi ? De tout et de rien. Et dans quel but se revoir ? Aucun, en fait, simplement pour se retrouver entre nous qui avons vécu exactement la même tranche d'histoire et serrer les rangs quand il le faut.