Peut-on imaginer nos confrères du Lieu de cette manière ?
La "Confrérie du Lieu", c'est dommage, ne fut pas appelée à faire déclaration de biens (en 1489). Toutefois, la plupart des propriétés des confrères nous sont connues, grâce au fait qu'elles touchaient à celles des particuliers.
La dite association disposait d'une bonne douzaine de parcelles en terre, pré et clos. Ces terrains s'égrenaient de la Meunière au midi au Crêt du Port au septentrion. Les uns se louaient à de pauvres gens. Les autres paraissent avoir été exploités par les confrères en personne.
Auguste Piguet, Le Lieu I, 1946
La Confrérie du Lieu devait durer jusqu'au début du XVIIIe siècle. Elle est la doyenne connue de nos toutes nos sociétés combières.