Ces rubriques eussent pu figurer sur le site du Patrimoine de la Vallée de Joux, en particulier sous le titre: nos vieilles maisons.
Comme nous allons loin ici dans le détail, et que ceux-ci apportés parfois à des bâtiments qui ont été passablement transformés, ou qui même n'existent plus, nous préférons utiliser notre site histoirevalleedejoux.ch pour développer des sujets peut-être modestes, mais qui vraiment nous tiennent à coeur.
Nos vieilles maisons, celles qui disparaissent peu à peu, par démolition, par incendie, ou surtout par des transformations intempestives. Certes, bon nombre quand même gardent leurs caractéristiques propres. Mais il se trouve que souvent, par le changement d'un détail, celui des fenêtres par exemple, avec ces affreux doubles battants sans baguettes pour leur odffrir à chacun les trois carreaux réglementaires, elles perdent une partie de leur charme.
Les fenêtres. L'homme veut du jour à tout prix. Et c'est pour cela qu'il perce des murs à peu près n'importe comment et que souvent il y installe une ou plusieurs baie vitrée. Le résultat est certes positif pour l'intérieur où la lumiière du jour reste précieuse, mais déplorable pour l'ensemble du bâtiment. Dans bien des cas on a amoindri le charme de la maison de moitié par le non respect de ce qui pourrait apparaître comme un détail.
Dans ce sens, quelle maison saura résister à nos tendances modernistes, garder l'entier de sa belle silhouette d'autrefois. On peut se faire du souci.
Petit espoir, le tavillon a regagné du terrain alors qu'il avait quasiment perdu ses lettres de noblesse, et que nombre de façades protégées par ce matériau irremplaçable, avait accueilli ce fameux éternit qui pose tellement de problèmes aujourd'hui, surtout pour sa dépose quand l'on s'est rendu compte que ce revêtement est dans la plupart des cas d'une laideur assez confondante. C'était d'époque. C'était pratique.
Belles sont donc ces fdaçades restaurées où le tavillon a retrouvé sa place. On les admire. On retrouve un pan de notre passé. Et surtout l'on témoigne d'une grande affection à un matériau qui est d'ici, né de nos forêts, de nos beaux sapins du Risoud à la veine fine.
Mais assez discuté, ces vieilles maisons des Charbonnières, les voilà, dans toutes leurs anciennes particularités.
Juste un mot encore. Le but de cette étude était, plus que de parler des fenêtres ou du tavillon, de traiter des portes de grange en pierre de taille et en voûte. Faire le joint entre les portes de grange traditionnelles que l'on trouvait au fond du néveau, sans qu'il n'y ait ici l'ombre d'une pierre quelconque, et celles de ce nouveau style sans aucun doute copié des fermes de la plaine vaudoise où la pierre régnait à l'envi dans ces belles façades.