Il fait plus que cela, il crée de véritables sagas. Où s'affrontent sur la frontière americano-mexicaine des Indiens, des soldats yankee, des cowboys, des aventuriers de tous poils dont l'intention et de gagner leur croûte sur le dos des autres, tuer s'il le faut. Les drames se suivent les uns les autres, tout en vous entraînant dans un paysage dantesque, fait de canyons perdus, de montagnes qui touchent le ciel, de déserts où vous mourrez de soif. Une rivière existe de temps en temps au fond d'une vallée un peu plus fortunée.
Les couleurs des récits de palacios sont terribles, violentes. On passe d'une page d'un jaune presque pur à une autre en noir et bleu. La nuit a succédé au jour. Et le lendemain matin retour d'une page brûlée de soleil. C'est une saga prodigieuse. Hélas, elle souffre d'une insuffisance carabinée au niveau du récit. On part tout confiant, persuadé que pour une fois on comprendre l'histoire sans trop se fatiguer les neurones. Hélas, quelques pages après, déjà, on ne suit plus. Il est vrai, on s'est endormi sur son album qui est même tombé sur le sol. Ce qui nous a réveillé certes, mais ne nous a pas forcément demandé de poursuivre le récit. Ce sera pour demain. Car c'est un fait, le scénariste nous a tué!