Mais laissant beaucoup de cadavre derrière lui.
Durango est une créationj de Yves Swolfts qui ne fera jamais dans la dentelle. Western italien revisité vers une production de cadavres beaucoup plus importante. On ne s'en soucie pas du moment que ce sont tous d'affreux jojos et que pas un ne manquera à l'humanité. Des ordures, à vrai dire, qui s'attaquent aux plus faibles, qui pillent et violent, jamais rassasiés de sang. Donc sang contre sang, plomb contre plomb. Il faut faire le ménage, épurer cet ouest un peu trop laissé à lui-même et où les malfrats font la loi.
Swofts est intervenu au bon moment pour renouveler un peu le genre et offrir à ses admirateurs, et ils sont nombreux, des récits parfois un peu sommaire certes, mais qui ont l'avantage de se lire d'un trait et surtout de ne pas vous donner des migraines par trop de complexité, de flash back, d'entortillages divers, toutes choses qui font que la lecture de la plupart des bandes "modernes" est un vrai calvaire. Il n'en est pas de même de Swolfts que l'on espère voir rester encore lontemps parmi les bons auteurs de western.