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76. Le western canadien par Pratt et Manara

Publié le 18 novembre 2024 dans Inoubliales westerns.

Le Canada, XVIIIe, chemise et coiffe de trappeur, nous sommes dans l'ambiance.

    Pratt s'était pris de passion pour les vastes espaces de la région de l'est des Etats-Unis, soit celle des Grands Lacs. Il avait sans doute accumulé une grosse documentation afin d'être apte à remettre en scène les indiens de l'époque, qui voisinent avec les colons anglais et français qui réussissent à se faire la guerre sur un si vaste espace. On y tue de l'indien à souhait, ça ne compte pas. Par la même occasion quelques blances passent à la trappe eux aussi, et ce n'est que justice.

    Pratt aime les grands espaces, la nature, et d'autant plus qu'elle se pare des couleurs de l'automne. Depuis quelque temps il excelle dans l'aquarelle dont les éditeurs vont orner leurs publications en rapport avec l'oeuvre de Pratt. Tout cela est de belle classe, un peu trop fabriqué par moment, mais ne renions ni l'auteur ni l'oeuvre.

    Pour quant à Manara, lui aussi italien, il ne vous suprendra pas en vous livrant ses petites demoiselles qui sont toujours à la recherche du plaisir, ce que vous imaginez, et en mettant en scène des soutanés qui n'ont qu'une seule envie, remonter leur soutane. Tout  ça un peu malsain, et quand même le dit Manara et doté d'un sacré coup de crayon.