Les Tintin, avant l'arrivée de la couleur, non seulement étaient forcément en noir et blanc, mais aussi il possédaient tous chacun plus de 100 pages. Les cases furent réduites, le tout en général redessiné, et pour les premiers albums de ce type avec l'aide précieuse d'Edgar-P. Jacobs.
Ces Tintin noir et blanc, tout passionnants qu'ils étaient, restaient un peu triste. D'où l'intention de l'un des lecteurs de l'époque, années de guerre, de colorier un Sceptre d'Ottokar. Si le résultat est acceptable pour certaines planches, pour d'autres c'est un peu la débâcle. Il n'empêche que voilà une preuve de plus que Tintin suscitait un engouement presque total, et que le nombre des petits Belges, pour commencer par ce pays, possédant des albums de notre héros à la houppe, devait être phénoménal.
Alors Tintin seulement belge, ou Tintin universel ? On penche plutôt pour la deuxième hypothèse !
