Une promenade dans une neige dont il appréciait la beauté alors qu'il vovait les flocons tomber délicatement sur les arbres depuis l'arrière de sa fenêtre. Mais aussi une dernière promendade puisque c'est dans cet élément qu'il mourra. Une clôture parfaite d'un destin étrange où certains éléments, dont la neige, furent décrits par lui mieux que par tout autre écrivain.
Il naquit en 1878, il décéda en 1956. 78 ans d'une existence étrange, bohême, pauvre, où une seule chose le garde vaillant, l'écriture. Sa prose, parfois quelque peu obscure, voire par trop intellectuelle, reste superbe. Ses traductions en langue française pour certains de ses textes, sont de grande qualité et ont aidé à faire connaître Robert Walser en Suisse romande.
Un grand écrivain, justement honoré de nos jours pour être l'un des meilleurs de sa génération, voire même de toutes les générations.