Un Zig et Puce bien oublié. Et pourtant quel charme dans cette BD, et dans toutes les autres du maître, Alain St. Ogan.
Il avait ce trait volontairement un peu tremblé. Monde de l'enfance à 100% où l'on ne lui offrait que des choses policées, et pourtant pleines de magie. L'art était de concilier les deux et de sortir des sentiers battus. Art difficile. Et pourtant St. Ogan avait réussi le pari. Mais voilà, tout passe, tout lasse, ses héros, typiquement de leur époque, années trente surtout, allaient peu à peu disparaître de la circulation. Les beaux albums Hachette, avec dos toilé bleu clair, ne seraient plus ces cadeaux que l'on offre à Noël aux enfants sages. Ils deviendraient par contre pièces de collecion.
Difficile en ce sens de découvrir des éditions en parfait état. Par le simple fait que ces albums avaient été lus et relus, et qu'au fil du temps ils s'étaient vus bien malmenés par les mains de leurs propriétaires.
Le monde de St.Ogan. Tout un monde. Dont on ne donne ici qu'un léger aperçu.