Et des récits menés de main de maître. On est dans le monde des animaux. Ce qui permet de manière beaucoup plus aisée et beaucoup plus subtile, en un temps où le politiquement correct était aussi à la mode que de nos jours, de relever sans qu'on s'en doute les travers le l'humanité.
Fin finaux, ce Macherot, qui n'a de goût que pour la campagne, pour ce qui est vert, frais... Disons tout de même que son petit monde est aussi habité par de sombres canailles, des comme on n'en fait plus, qui s'apprêtent même à manger leurs semblabes. Il est vrai que nous sommes au pays des animaux et que cela, à la limite, pourrait être toléré!
Le trait de Macherot, une merveille. Qui se révèle à l'envi dans ses récits, mais plus encore dans les innombrables couvertures qu'il donna au journal Tintin où paraissait les exploits de Chlorophylle et de Minimum devant lutter et survivre face aux abominables rats noirs. On en frissonnait. Et bien sûr, on en redemandait!
