Marijac, touche-à-tout de génie, qui vécut littéralement sous le papier de ses multiples éditions. Sûrement qu'il aimait l'odeur de celui-ci, comme aussi des encres. Il lança on ne sait combien de journaux, de revues, de PF, à ne plus pouvoir les compter. Hélas, tous un jour ou l'autre connaissaient une fin brutale. Et pourtant certains titres eurent une belle existence, comme par exemple Frimousse qui fut publié sur plus de 200 numéros.
D'autres productions par contre se trouvèrent très tôt à terre. Citons à cet égard Coq Hardy, cinquième formule, Coq Hardy en PF - il faut le faire! - Mark Trail, Mireille, et d'autres encore.
A quoi tint le côté éphémère de tous ces titres ? Sans aucun doute qu'il ne s'agissait le plus souvent que de resurées de récits déjà parus dans des les fameux hebdomadaires publiés sour la houette de notre génial Marijac. Génial, mais pas en tout quand même. D'oû ce déchet permanent qui aura jalonné la vie de cet entrepreneur de la BD auquel on ne rajoute pas souvent le titre de scénariste, rôle dans lequel il avait pu développer son génie du récit bien ficelé, bien structuré, véritablement classique.