Ils sont beaux, ces vieux cailloux que l'on ne voit pas, que l'on ne voit plus, parce que simplement ils font partie de manière absolue de notre patrimoine. Que ce soient des murs de pâturages, des murs de soutènement, des sous-bassements de maisons, ils sont sous nos yeux, et nous ne les voyons pas. Parce quenous sommes trop affairés sans doute, trop pressés, titillés par bien d'autres choses que cette matière calcaire qui fait le fondement de notre territoire.
C'est sans importance. Ils sont là. Visibles. Ils sont beaux, pour la plupart. Mais surtout, il faut les protéger, les conserver, les aimer.
C'est ce que nous tentons de faire dans ce premier chapitre d'une rubrique qui devrait pouvoir apporter quelque chose sur le plan culturel. Tout au moins nous l'espérons. Car il s'agit-là, en quelque sorte, d'une espèce de testament qui résume tout ce que nous avons pu connaître et aimer de cette Vallée. Si particulière ? On ne sait trop. Originale dans tous les cas, et belle dans ce qu'on bien voulu lui conserver en terme de paysages auxquels on ne touche pas.
