On s'imagine pas toujours, en général surchauffé que l'on est, à quel point la vie pouvait être dure l'hiver pour nos devanciers.
Et pourtant, et cela par nécessité plus que par volonté propre, ils se devaient de poursuivre. Et ainsi, l'hiver, souvent, ils se terraient dans leur maison. A la cuisine, qui en était le centre, là où était la grande cheminée et où l'on se chauffait certes, mais avec quelle peine.
C'était dur, c'est vrai. Mais l'on survivait. Et puis la maison restait quand même cette protection infaillible contre les rigueurs d'un pays qui ne vous faisait guère qu'un seul cadeau, à moins que ce n'ait été là qu'une croix, celui de connaître la vie. Tandis que tant d'autres ne la connaissaient plus. Ou même ne l'auraient jamais connue!