Poya de C. Yersin, partie 4.
Début de XIXe siècle. Les articles sont de plus en nombreux à faire état du ranz des vaches.
Cela dit, on continue à entretenir la légende initiée par Rousseau que le ranz, pour nos pauvres Suisses en service à l'étranger, est capable de les faire mourir, ou tout au moins de les pousser à déserter. On ignore totalement les sources de notre Jean-Jacques, mais il n'est pas certain qu'il ait puisé dans le bon tiroir! Il n'empêche que l'homme a un tel pouvoir de persuasion, qu'il est capable d'orienter une pensée pour les siècles à venir. Ce qui, une fois de plus, prouve l'efficacité incroyable de la parole, ou de l'écrit, puisque nous en sommes, dans le cadre que nous avons choisi, plus liés à la tradition écrite qu'orale.
Si certains de ces articles sont courts et ne font en somme que reproduire ce qui a déjà été dit, d'autres par contre commencent à analyser un peu sérieusement ce ranz des vaches, son origine et l'influence qu'il a pu et peut encore exercer sur la pensée d'une population donnée, ici des Alpes, et naturellement liée d'une manière ou d'une autre aux alpages et aux troupeaux qui les occupent la belle saison venue.
