Jonah Hex, que voilà un héros de western peu connu. Il n'a paru en francophonie que dans une collection Jonah Hex éditée par les Editions Arédit au début des années huitante. Et pourtant quel héros que ce héros-là. Chasseur de primes patenté, qui vous ramène parfois en ville toute une lignée de cadavres sur autant de chevaux, véritable caravane qui va lui permettre de toucher les primes auprès du shériff du coin.
Avec Jonah Hex on ne fait jamais dans la dentelle. C'est un western violent en même temps, et c'est là le paradoxe, qu'humain. En ce sens que Hex, mis à part son métier relativement atroce, sait venir en aide aux deshérités. Défenseur de la veuve et de l'orphelin tout en cultivant la violence et usant de son colt, pratique en laquelle il n'a pas d'équivalence. A six contre un il gagne encore.
Ce western crépusculaire, dessiné par de véritables artistes de la BD aux USA, méritait cent fois d'être mieux traité en langue française et eut du obtenir toute une série d'albums qui se seraient arrachés dans les librairies! Combien de westerns bien inférieurs à celui-là ne paraissent-ils pas à la suite des uns des autres ?
Jonah Hex, un grand, un personnage légendaire demeuré dans les coulisses de la BD francophone. Et en fait, quelque part, un vrai double de Durango.
Le récit qui suit est du 4ème trimestre 1981.
