Une couverture qui dit rien du contenu.
On sait que Roland Piguet, originaire de l'Orient où par ailleurs il devait aussi décéder, écrivait des romans d'espionnage fameux. Il y mettait en scène son héros favori, L'Epervier.
Certains de ces romans furent écrits à l'Orient même, plus précisément chez Villards. Ainsi en fut-il avec le titre: Trafic noir pour l'épervier, achevé en octobre 1962.
Chose amusante, quelque six ans plus tard, pour un autre de ses romans, Banco pour l'Epervier, Roland Piguet fait démarrer son histoire dans son hameau natal. Il y place l'un de ces bons vieux horlogers, un peu alcoolo sur les bords, qui passe sa soirée à l'Hôtel de la Poste puis qui doit regagner son logis situé sur les hauts.
Il y retrouve son chien aboyant comme il ne l'a jamais fait. Le lâchant, celui-ci file dans la nature. Et c'est alors que le père Antoine découvre un cadavre...
Suit l'histoire proprement dite dont l'action se déroule en 1968, au moment même où se déroulent des négociations à Paris en vue de hâter la fin de la guerre du Vietman. Le récit a pour thème cette douloureuse problématique de l'époque.