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7. Lascaux, plus moderne que jamais.

Publié le 16 février 2016 dans Peinture et photographie

Des formes parfaites...

    L'exposition se tint à Palexpo d'octobre 2015 à janvier 2016. La voir, se fut l'occasion de renouer avec nos ancêtres, un peu éloignés dans le temps sans doute, mais capables déjà, et depuis combien de millénaires, de créer des oeuvres d'une beauté inouïe. 
    Où, vision résolument différente de ce qu'elle sera plus tard chez l'homme, l'animal est au coeur de ses préoccupations de ce temps-là, de sa conception du monde, de sa cosmologie. L'animal sacré. Que l'on tue pourtant. Pour se nourrir. 
    Reste quand même  à savoir si ces hommes déjà n'avaient pas commis quelque maladresse écologique, par exemple en acculant un troupeau à un précipice et qui périrait de cette manière en son entier. Premier pas vers une extermination plus systématique. 
    On peut douter de tout, et même de la haute valeur morale de ces premiers artistes qui se sentaient si certains de leurs talents. A tel point qu'ils ne faisaient quant à eux que peindre ou graver à grands traits, sans défaillance jamais, à  larges coups de pinceaux, tandis que des moins fortunés ne faisaient que broyer des pigments ou monter des échafaudages. 
    Mais l'un dans l'autre, et quelque soit sa position dans le groupe, son degré d'obéissance, ne participait-on pas tous à la grande oeuvre, celle qui devait amener l'abondance de gibier pour la tribu, celle qui assiérait votre importance dans une région donnée. A moins que l'on ait pensé qu'à l'art déjà, sans vouloir obtenir quoi que ce soit despuissances supérieures. Juste peindre, juste avoir ce plaisir inouï de pouvoir représenter ce que l'on voit, juste reproduire pour l'éternité, la beauté des formes et la grâce des mouvements de l'animal roi...