Les splendeurs de l'automne à Sagne-Vagnard comme partout ailleurs
Vallon bien caché entre le Crêt des Agouillons et la Dent de Vaulion. Région naturellement tourbeuse, vu son nom. On y passe pour aller à la dite montagne. On suit de romantiques chemins pour arriver enfin, une heure après, au sommet de notre sommité mythique.
Sagne-Vagnard n'aura été qu'un passage. On ne s'y arrête pas. Et pourtant ici, dans cette zone souvent ignorée, des gens vécurent pendant des siècles. Ils avaient construit maison, ils cultivaient et pâturaient les terres voisines.
Aujourd'hui, sur le plan agricole, Sagne Vuagnard est essentiellement consacré à la pâture. Des zones entières de ce territoire, certes les plus pentues, ont été d'autre part converties en forêts. De magnifiques plantations où les sapins sont plantés au cordeau. Ne cherchez rien dans ces sous-bois faméliques. Il n'y a guère que les aiguilles de nos résineux et des mousses que l'absence totale de lumière n'invite même pas à croître de manière décente. C'est à pleurer.
Mais oublions ce spleen, rendu d'autant plus poignant que notre dernière visite des lieux se fit en novembre et alors que la lumière déjà déclinait, et reprenons contact par le biais de l'histoire avec un Sagne-Vuagnard habité et cultivé.