L'automne est une saison triste...
Baudelaire nous revient pour nous remoner le moral ! Ce diable d'homme n'avait pas son pareil pour plonger dans l'âme humaine, en premier dans la sienne, révélant souvent d'une morosité poignante. Retenons surtout en ce nouveau morceau de bravoure la qualité magique de sa prose au sujet de laquelle il avait pu écrire: Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ?
Tout est dit et nous le suivons.