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66. Drago, un western argentin et baroque de Burne Hogarth.

Publié le 12 novembre 2024 dans Inoubliales westerns.

Du romantisme en même temps que de hautes trahisons.

    Le Drago de Burne Hogarth, nous le découvririons vers les dix ans dans un relié de Coq Hardy, dans le no 4 pour être précis. Il  nous sidérerait en même temps qu'il nous enthousiasmerait. Car enfin voilà une histoire d'où les femmes ne sont pas absentes, bien au contraire, elles se tirent dans les jambes tout au long de ce récit d'un dynamisme hors norme.

    Rien dans d'autres bandes ne pouvait être pareil à celle-ci. Avec elle on entrait dans un monde plus adulte, où règne la trahison, la violence à l'occasion, et où le romantisme n'est pas absent. Quelle demoiselle, je vous le demande, ne serait pas séduite par le beau Drago qui, au fil des pages, prendra plus en plus le visage de Tarzan.

    Tarzan, Drago, c'est du grand art. Et c'est signé Burne Hogarth qui finira par se perdre dans la démesure de son style baroque et outré. Ceci pour ses dernières oeuvres à déconseiller vivement alors qu'en sa belle époque il avait été un maître inimitable. Au dessus de tout.