Bande dessinée que l'on peut dire d'autrefois, dessinée par Raymond Cazenave, pondue par Marijac, rééditée par Jacques Glénat qui par ainsi rend honneur à ces deux personnages oeuvrant en leur époque pour le fameux journal Coq Hardy désormais tombé dans l'oubli et qui même n'intéresse plus guère les collectionneurs d'aujourd'hui. Une publication pourtant bourrée de qualités, et surtout qui participe de manière fondamentale à l'éclosion de la nouvelle bande dessinée française sitôt après la dernière guerre.
Le journal Coq Hardy paraissaiet sur papier journal, devenu d'une délicatesse extrême avec le temps. Mais il vous offre à chaque fois que vous le reprenez une bouffée de nostalgie, vous imaginant l'immensité du lectorat français de cette époque qui trouvait de quoi alimenter son imagination avec les récits grandioses, concoctés la plupart par Jacques Dumas alias Marijac, l'un des dessinateurs, scénaristes, éditeurs le plus profilifique de son temps. Sa biographie existe, passionnante. Par conre le dessinateurs Raymond Cazenave est moins connu, sombré dans l'oubli, néanmoins réabilité en 1976 par l'éditeur Jacques Glénat.
Tout cela a un fumet de vieux qui est loin d'être désagréable!
