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55. Le premier horloger du Val de Joux, par Jacob Hofstaetter.

Publié le 13 juillet 2012 dans Contes et récits de notre pays de Joux

Le professionnel en ses oeuvres.

   Jaques Hofstaetter naquit le 5 septembre 1825 à Lauterbach. Fils d’instituteur, il fréquenta les écoles de la ville voisine de Soleure, puis étudia la médecine à Berne et à Paris. En possession de ses grades universitaires, Hofstaetter pratiqua à Schnottwil dans le Bucheggberg, puis dans son village natal. C’est en 1858 qu’il vint s’établir au Sentier. Il fut pendant de longues années seul médecin de la région.
    Tout en se rendant chez ses malades, le brave docteur rêvait d’activité littéraire. Rentré le soir harassé de fatigue, rien n’aurait pu l’empêcher de coucher sur le papier les idées qui lui étaient venues en chemin. Il en résulta trois petits volumes de récits et nouvelles, édités, dès 1863, par la librairie Huber.   
 
Jaques Hostaetter mourut à la cure du Sentier, après une courte maladie, le 6 janvier 1871. Il n’avait guère que 45 ans.
Trois semaines plus tard, lorsque les débris de l’armée de l’Est franchirent le Risoud, aucun médecin ne se trouvait sur place pour leur donner les premiers soins.    
    Les œuvres de Hofstaetter sont écrites partie en bon allemand, partie en patois soleurois. Qu’il s’agît de son canton d’origine ou de sa patrie d’adoption, c’est avec amour et perspicacité qu’il en peignit les paysages et les mœurs.
  
    
Nombreux sont encore à La Vallée ceux qui purent apprécier la bonhomie et le dévouement de l’excellent docteur. Notre Feuille d’Avis pense leur être agréable en reproduisant les parties essentielles de la nouvelle intitulée : « Le premier horloger du Val de Joux. »

                                                                                         Auguste Piguet,