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53. Fantasia anticipe.

Publié le 24 mars 2023 dans Bande dessinée

Oskar Lebec visionnaire.

    C'était il y aura bientôt trois quart de siècle. Les dessinateurs orientés vers la science fiction étaient nombreux. Ils étaient peut-être quelque peu influencés par des revues du genre de Science et Vie qui,  à l'époque déjà,  déliraient sur notre avenir, voyant des moyens de transport autonomes partout au-dessus de nos cités.

    Mais ce n'étaient pas tous des farfelus, loin de là. Et souvent leurs récits étaient très bien charpentés. Il est évident que la course à l'espace et la découverte d'autres planètes dans un lointain si formidable qu'on ne saurait l'imaginer, genre Météor des Editions Artima, allait bien au-delà des réalités possibles. Néanmoins il n'est jamais interdit de rêver ou d'imaginer, et ces voyages intersidéraux n'étaient pas sans charme.

    Ici, pour cette fois, nous ne nous éloignons pas trop de notre bonne vieille planète terre. Nous sommes à New-York et dans ses environs. Sur la grande cité a été construit un aéroport circulaire qui la domine. Des malfrats intriguent pour la faire sauter. Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?

    Comme quoi ces dessinateurs et scénaristes, produisant des bandes que l'on retrouverait dans les kiosques à destination des enfants, faisaient de la belle ouvrage. Et  non seulement nous entraînaient dans des mondes nouveaux, mais en même temps nous faisaient réfléchir. C'étaient quelque part et à leur manière de vrais philosophes.