Quand les jeunes filles se mettent au balancier, quel joli spectacle cela donne...
Cela fut de tout temps, et plus particulièrement quand les véhicules n'offraient pas de ravitailler les chalets d'alpages en cas de pénurie d'eau. C'est la raison pour laquelle on mit au point différents systèmes de récupération d'eau dont quelques-uns sont dévoilés plus bas.
L'eau si précieuse là-haut, encore plus en plein été quand il fait chaud et que les vaches, à cause de l'herbe sèche, boivent deux fois plus. Un véritable casse-tête. Mais presque toujours résolu, sauf dans les cas extrêmes où l'on put voir des trouveaux venir de la France voisine pour s'abreuver au lac Ter.
Les grands toits des chalets ont eu leur importance, en ce sens qu'ils pouvaient participer à une récupération maximale des eaux de pluie.
La construction des citernes se faisait par des citerniers, qui avaient de profondes connaissances de boissellerie, boisseliers eux-même parfois, puisqu'il devaient en quelque sorte construire un immense tonneau que l'on mettrait en terre et qui jouerait le rôle parfait d'une citerne. Un seul de ceux-ci, à notre existence, existe encore à la Vallée, véritable pièce de musée.
Mais ces difficultés que nos bergers affrontaient jour après jour, il fallait surtout remplir les bassins et ce n'était pas une sinécure, il vous faut les connaître à votre tour pour comprendre que la vie, là-haut, ce n'était pas une partie de rigolade, ni un immense bol d'air pur que l'on prenait pendant la saison. Du boulot, il y en avait!