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45. Du côté des Charbonnières, la Cornaz, maison foraine située à occident du village.

Publié le 05 mai 2015 dans Essai toponymique sur la Vallée de Joux

Dame Emma Humberset se reprend, tandis que le chat a occupé le banc placé sous le grand néveau.

    La Cornaz, c'est ces deux voisinages que l'on trouvait à occident du village, suir l'extrême gauche quand l'on se met face à la pente. Cela faisait en tout quatre grosses bâtisses, toutes aptes à recevoir du bétail et du fourrage.         La Cornaz de bise, soit l'entier du voisinage, fut malheureusement et piteusement détruit au début des années soixante sans que les autorités ne mettent leur véto, au contraire, elles auraient plutôt encouragé le propriétaire à se débarasser au plus vite de ces deux vastes maisons où tout était à refaire. Et pourtant, malgré une certaine vétusté, c'est un fait, ces bâtiments étaient magnifiques et offrait au coin un équilibre qu'il n'a plus depuis cette époque. Car ce qu'il advint, c'est qu'à la place des deux anciennes fermes, l'on reconstruisit une simple villa. Et une villa, de plus, sans l'ombre du début d'un caractère. Simple cube. 
    Dans la vie de l'humanité, il est des choses qui sont difficiles à comprendre. Et la mentalité de certains propriétaires nous échappe complètement. 
    La Cornaz avait été colonisée au moins dès 1600. De multiples propriétaires s'y étaient succédés.  Il y avait eu là-haut, des Rochat, bien entendu, et quelle quantité!, des Golay, un Kenoble, princie consort qui laissa une descendance qui n'eut d'autre goût que de ficher le camp le plus vite possible, et des Humberset. La maison de cette dernière famille, la Cornaz de vent, partie vent et partie bise, voit aujourd'hui deux propriétaires, sauf erreur toujours un Humberset pour la partie de vent, et la famille Devecchi pour la partie de bise. 
    La Cornaz est donc habitée. 
    La Cornaz, pour une histoire de plus de quatre cents ans. Egrenée en deux mots et en quelques photos dans ce nouveau chapitre.