Des coins somme toute assez proche, et pourtant tout à fait à l'écart du monde...
Un dimanche parfait pour se rendre en ces lieux vraiment à l'écart du monde. Dzebille, je vous le demande, ce nom de lieu dit-il encore quelque chose à l'un ou l'autre d'entre vous ? Je ne le crois pas. Il me fut révélé in extremis autrefois par Louis Golay du Poste qui me raconta même comment autrefois ils allaient fener là-haut, et surtout quelle était la difficulté de descendre de ces solitudes des chars de foin. Des bérots, à n'en pas douter, puisque la pente n'aurait su autoriser la descente d'attelages un peu de sorte.
Quoiqu'il en soit, c'est là-bas un lieu mythique, où vous pourriez camper pendant un mois, mais qui le ferait, sans voir aucune âme. De quoi sombrer dans la plus parfaite mélancolie. Mais un simple passage n'engage pas autant. On prend conscience qu'autrefois on exploitait des espaces qui ont disparu aujourd'hui sous le couvert de la forêt. Et sitôt franchi la crête dont témoigne la présence d'un vieux mur moussu au maximum, c'est la rude descente sur le vallon des Epoisats. Et la remontée sur la Petite-Dent-Dessous, par le chemin de la Dent, sera rude et vous permettra de tester votre forme. Si vous vous arrêtez une fois pour reprendre votre souffle, c'est normal, deux fois c'est encore acceptable, plus, cela prouve que vous n'êtes pas au mieux, ou qu'alors des promenades de ce genre ne sont plus de votre âge !