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44. Le Café Français de la Frasse, en dessus du Lieu.

Publié le 29 avril 2014 dans A l'ombre du Cheval Blanc, ou l'histoire de nos établissements hîteliers, anciens et modernes

Le Café Français de la Frasse du temps de César Dépraz.

    Auberge de frontière où l'on tint épicerie. Inutile ici de faire de grands développement! 
    Ce fut François Guignard qui, apparemment, eut la première patente pour tenir logis public en ces lieux. C'était en 1866. Vint en 1888 le bersaglier Jean-Marie Chapuis qui reprit la dite patente, prolongea la vie du café, créa l'épicerie et distilla sa gentiane du Jura. L'homme céda tôt son établissement à son fils Victor Ulysse qui lui-même décéda peu de temps après, soit en 1903. 
    Vint alors pour reprendre César Dépraz. Celui-ci assura l'établissement de sa présence jusqu'en 1945 au moins, suivi par divers particuliers qui ne réussirent pas à insuffler une nouvelle jeunesse à ce café qui ferma ses portes en 1956. La commune du Lieu, qui voyait désormais cette pinte d'un mauvais oeil, contribua grandement à cette fin rapide, comme on pourra le voir dans notre exposé.  
   Le Café Français représente néanmoins toute une époque  que regrettèrent vivement les gens du Lieu et d'ailleurs qui trouvaient là de quoi se désaltérer lors des promenades des beaux dimanches dans les pâturages proches, en ces espaces un peu nostalgiques mais si beaux situés au pied même du noir Risoud.  
    Ce texte tente de retrouver l'ambiance des lieux. 
    Notons encore qu'il put y avoir à la Frasse, entre la pinte à François Guignard et celle à Jean-Marie Chapuis, celle de Louis Aimé Cart. Celle-ci est signalée en 1872.