Poya de C. Yersin de Rougemont, partie 1.
Tandis qu'en regardant par la fenêtre si le carrosse venait, j'apprenais des religieux une partie de ces détais. Un bruit nouveau frappa mes oreilles. C'était le berger qui, en ramenant son troupeau, jouait avec un cornet fait avec de l'écorce d'arbre, le ranz des vaches; air célèbre dans le pays, et que depuis longtemps je brûlais de connaître. Non que je le crusse mélodieux, mais à cause de sa réputation et de l'effet qu'il produisait sur les suisses aux services étrangers, qui ne pouvaient l'écouter sans regretter les montagnes paisibles où ils étaient nés.