La deuxième cascade du Pissevache.
Quittant le spectacle fascinant de la grande chute du Biblanc, il faut remonter la route des Grands Plats pour retrouver l'immensité des pâturages de cette vaste zone. A l'angle, on découvre une dépression qui se creuse de plus en plus, avec la présence d'un ruissseau qui n'est autre que le Pisse Vache.
Celui-ci, plus loin, plonge dans un vaste cirque. Inutile de passer le cours de cette modeste rivière. Il faut contourner l'obstacle par les côtés, descendre des pentes encore très raides, remonter un peu pour nous retrouver presque au pied d'une petite chute. L'endroit, immense cirque rocheux, est sauvage au possible et n'attire d'aucune manière les foules!
Poursuivant la descente de ce gros ruisseau, on tombe sur une seconde chute, celle-ci certes moins élevée, mais constituée d'une masse d'eau supérieure, le cours d'eau ayant été alimenté tout au long de son parcours par des ruisseaux secondaires provenant des deux côtés de cette vallée.
On admire aussi une véritable faille creusée dans le rocher, sorte de mini-gorges du Trient, ainsi que l'avait exprimé Samuel Aubert que ce coin avait retenu sans que toutefois il n'ait pu mettre un nom sur cette petite rivière.
A dire vrai, une seule carte le cite. Il s'agit de celle de 1737, éditée par la Ville et commune de Morges quant à ses propriété à la Vallée, en particulier de la vaste zone de Praz Rodet. On y lit, quand au site que nous tentons de décrire: Pisse Vache. Voilà donc bel et bien une preuve que ce nom n'est usurpé d'aucune manière.
Pour finir on retrouve les pâturages de la Bursine, avec nombre de zones humides que l'on traverse sans peine si l'on a eu la précaution de se chausser de bonnes bottes, où l'on peut constater que ce fleuve en miniature pourra traverser lui aussi la route de France pour aller bientôt se jeter dans l'Orbe.