On exagère peut-être un peu. Néanmoins il est vrai que ces couvertures avaient de l'attrait. Plus que les récits eux-mêmes dans tous les cas, qui étaient un peu trop formatés pour nous passionner outre mesure. Bob Dan faisait du bon travail, certes, mais avec la régularité d'un métronome. mais il était, quoique l'on dise et pense de lui, à 100% de cette BD française des années cinquante, celle dont on ne parle plus, puisque autant les récits complets que les PF ont disparu, non seulement de la circulation, mais aussi de la mémoire populaire. Et comme il n'y a plus désormais de Louis Cance pour honorer ces vieilles gloires de la BD hexagonale, il y a fort à parier que plus personne ne ramènera au grand jour les dessins de ces méticuleux et forcenés du récit en image.
Rien que des regrets. En plus une question: serons-nous nous tous destinés à disparaître dans les limbes de l'histoire, après avoir cru, mais cru vraiment, à tout ce que nous avons vécu ?