Mais reviendront-elles ? On s'interroge au début d'un mois qui commence par la bise, le brouillard et le givre, la terre dure comme de la pierre. En de telles journées, où personne ne reste dehors, tout est agressif et dépressif sur un paysage nu et terne, on n'a que peu d'espoir. Mais on en a la certitude, elles reviendront. Pour leur grand bal habituel. Pour consolider leur nid. Pour nourrir leurs petits. Pour nous faire mieux vivre. Pour nous enchanter.