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35. Une belle reconnaissance pour Artima.

Publié le 27 octobre 2024 dans Inoubliales westerns.

Des bandeaux suprêmement évocateurs.

    Artima, pour nous autres, c'était avant tout les westerns. Le reste pouvait avoir son intérêt, notamment Vigor et Dynamic, récits de guerre sans qu'il y ait néanmoins trop d'hémoglobine, mais n'entrait pas vraiment en comparaison. On ne saurait être fou qu'à moitié.

    Ces Artima, ceux qui rentrent dans la formule récit complet, étaient vraiment formidables. Ils ont surpassé tous les autres fascicules édités par d'autres maisons. Ils sont restés dans notre coeur jusqu'à aujourd'hui. Nul ne chassera jamais tous les souvenirs, et toutes les belles heures que nous avons passé avec ce type de BD.

    On sait que les dessinateurs n'étaient pas toujours récompensés à la mesure de leurs talents. Et quand ces mêmes éditions Artima comprirent qu'elles pouvaient acheter à l'étranger, en Espagne notamment, des bandes à des prix défiant toute concurrence, elles débarquèrent promptement et lâchement les dessinateurs qui avaient pourtant fait leur réputation. Triste constat, que l'on ne vous utilise que par intérêt, et non pas par attachement à votre personnalité ou à votre oeuvre. La page est vite tournée.

    Artima allait adopter  le PF et pratiquer les innombrables rééditions d'un matériel qu'elles avaient déjà amorti depuis longtemps.