Johnny Hazard, un Pilote US puis privé. Des aventures extraordinaires. Que l'on pourrait croire réalistes et qui soudain virent humoristiques. Les deux genres se mélangent au gré des situations et des personnages. Robbins n'est nullement gêné par ce mélange des genres.
Johnny Hazard fut peu traduit en français. Les albums se comptent sur les deux mains. On le regrette au vu de la qualité des récits, par ailleurs pas toujours aisés à suivre dans ce style si particulier, un peu carré, un peu technique, avec un côté non sens qui nous rappelle le Spirit de Will Eisner. Est-ce ce côté sérieux tout en étant complètement déjanté qui n'a pas su séduire nos Européen. Il y a sans doute de ça.
A quand les oeuvres complètes de Johnny Hazard ? Et naturellement en couleur, le noir et blanc, tel qu'on le pratiquait à outrance dans les années trente à cinquante, ayant tout de même ses limites.