Micheluzzi nous offre son chef-d'oeuvre avec Titanic. Mais chose étrange, tout se passe sur la mer, mais celle-ci n'apparaît presque jamais. C'est que le navire est si grand qu'on a l'impression d'être dans une ville, et que d'ailleurs le navire est réputé insubmersible. Laissons-donc tous ces hommes et ces femmes à leur destinée et en leurs passions.
Celles-ci peuvent être mortelles. On s'aime, on se haït, on finira par se battre et se tirer dessus alors même que le bateau coule.
Une grande oeuvre qui nous tient attentif de la première à la dernière page. Quant à l'avant-dernière, voici le Titanic à 2 h 20. Sa grande coque devenue presque verticale s'enfonce dans la mer. Une minute plus tard il n'en reste plus qu'une portion congrüe et une minute de plus encore elle n'est plus qu'insignifiante pour disparaître enfin, absorbée par les flots.
Un drame universel transformé à sa guise par un Micheluzzi au mieux de sa forme!