Pas forcément de manière inutile. Car c'est bien une réalité que ces vastes surfaces que l'on découvre sur nombre de nos alpages, étaient autrefois des champs en bonne et due forme, que l'on fenait une fois la saison venue, et que même parfois l'on cultivait. Ce qui prouve pour ces parcelles une bonne épaisseur de terre que l'homme a pu épaissir à la suite de la constitution naturelle du terreau les milliers d'années précédentes.
Champs donc devenus pâturages, et de bon pâturages, le meilleur des surfaces. L'on s'interroge. Et si l'homme un jour était dans la nécessité de rouvrir ces terres, afin de produire ce que l'on y récoldait autrefois, orge, seigle, pommes de terre ? Rien n'est impossible. Car la ligne que l'on suit aujourd'hui avec une assurance presque pathétique, s'infléchira un jour ou l'autre. Quant à dire quand se produiront ces événements, on ne saurait s'y risquer. Pas nous, dans tous les cas !
Mais revenons-en à notre Bonhomme, un nom qui fut donné au premier qui construisit une maison en ces lieux, Abram Rochat dit Bonhomme. C'était en 1616.