Le Chalottet - Muratte-Dessous - avant qu'il ne brûle en 1923.
On le verra par ces deux exemples, les fermiers des alpages de notre région, au vu des conditions qui leur étaient imposées, ne s'enrichissaient jamais "à tenir montagne". Dans le meilleur des cas, c'est-à-dire ayant réussi une bonne saison avec une fabrication de bons fromages, ils s'en sortaient. A l'inverse, mauvais temps, fabrications médiocres, ils équilibraient juste leurs comptes voire même ils plongeaient.
Et c'est sans doute pour cette raison que les fermiers des alpages, on les appellera amodiateurs ou amodiataires, plus anciennement amodieurs, changeaient si souvent. Il est vrai malgré tout que certains renouvellèrent leur bail pendant des demi-siècles. Cela s'est vu en particulier avec les communes. Celles-ci exisgeaient-elles moins que les propriétaires particuliers ? La question est posée.