Tout petit, très étroit, pourtant utilisé depuis des siècles et des siècles pour aller du hameau à ces pentes arrières extrêmement pentue oû l'on ne trouve plus guère aujourd'hui que de la forêt. Les anciennes pâtures cèdent la place aux buissons, puis viendront des arbres de plus grandes dimensions.
Le chemin mène à la source. Celle-ci, hélas, depuis bientôt vingt ans, n'offre plus qu'un filet d'eau, l'essentiel de celle-ci ayant été capté pour alimenter le réseau local. On aura bientôt tout pris, même des ruisseaux relativement modestes, pour le profit de l'homme. La nature a bon dos. D'où quelque part en ce nouveau chapitre, une certaine indignation. Au fil des années elle ne passe pas, bien au contraire, l'homme nous apparaissant un prédateur de première force, et cet état sous le regard bienveillant des autorités partie prenante de ce vaste plan d'exploitation tous azimuts de l'entier de ce que la nature peut nous offrir.
Mis à part cela, et d'autres bricoles encore, le chemin est beau, à ne pas faire en courant de préférence, et tout en vous conduisant là-bas, il vous offre de découvrir une grande variété d'arbres et des fleurs superbes. Tout n'est donc pas totalement perdu!
