Combien de fois ne l'avait-on pas ouverte, cette bonne vieille porte ?
L'ancien n'était plus apte à remplir ses fonctions. Son volume d'une part était trop modeste pour accueillir des machines modernes hautes sur pattes, et d'autre part, côté vent, la charpente s'en allait gentiment en compote. Il est très certain qu'anciennement la paroi n'était pas recouverte de tôles, et que par conséquent les pluies s'en donnaient à coeur joie contre les planches et les poutres qui avaient fini par pourrir dans le bas.
Il y eut donc un neuf. Tout beau, avec un vaste toit qui donnera le double au moins, si ce n'est pas le triple, d'eau pour remplir la citerne sous-jacente. Et l'on sait à quel point l'eau est précieuse sur les alpages. On a eu la sagesse de garder la porte d'entrée de l'ancien couvert pour l'apposer contre la façade sud-est de la nouvelle bâtisse. De telle manière que l'on peut retrouver en celle-ci un peu de ce qui avait fait le charme de l'ancien couvert.
Ici figurent quelques images des travaux 2015, ainsi qu'une évocation de l'activité des trois frères Rochat en ces hauts désormais connus loin à la ronde de par le nouvel état du Chalottet devenu buvette en même temps que centre de fabrication du fromage Bôfavre.