Pour une fois, il ne s'agit pas de BD, mais de romans. Double série pour le capitaine Ricardo, les Victor Vincent et les Ricardo. Délaissons les VV, récits de guerre, et attardons-nous plutôt sur les Ricardo, en particulier sur les westerns.
Trame presque toujours pareille, histoires vite expédiées en 30 ou 31 pages, les 3 ou 4 autres restantes des 36 de base pour les informations quant au Club Ricardo, son fonctionnement, les avantages, les insignes.
On aura un exemple ici même de cette littérature, en dessous de celle de gare, diraient certains, et pourtant, malgré tout, grâce surtout à ces exclamations en anglais, assez passionnantes. Il faut le faire, mettre en scène un héros, lui faire rencontrer une belle jeune blondinette, fille unique d'un rancher qui a perdu sa femme deux ans auparavant, et au final faire convoler les deux personnages en justes noces! Pas de beau récit d'ailleurs, sans l'une de ces belles héroïnes que savait si bien mettre en scène ce fameux Capitaine Ricardo, empoignant le problème sentiment un peu à la manière d'Albert Bonneau, mais celui-ci développant sa trame sur tout de même 220 pages, tandis que Van Loo, sauf erreur véritable nom du Capitaine Ricardo, le faisait sur pas loin de dix fois moins de pages. Un exploit.
Lequel il vous appartient maintenant de juger!
