Détail de la page de présentation du dépliant no 1.
Les dépliants de 1950 étant épuisés, il convenait de remettre l'ouvrage sur le métier. On pensa judicieux pour cette nouvelle édition de faire appel à l'artiste graveur Pierre Aubert. Celui-ci s'acquitta de ce travail au mieux de ses possibilités. Le résultat est certes une très remarquable production que le collectionneur s'arrachera, mais sur le plan purement promotionnel, ce nouveau fascicule reste discutable.
Lors d'une première édition, encre bleue légèrement délavée, une gravure semble avoir fait l'objet d'une réserve assez marquée. Il s'agit d'une imposante patineuse au physique à la Catarina Witt, dont la jupe un peu courte ne cache rien de ses formes généreuses. Scandale dans les chaumières ? Toujours est-il que la seconde édition - c'est tout au moins ce que nous avons pu déterminer - voit cette charmante personne remplacée par une skieuse descendant en schuss les raides pentes des Mollards.
Le dépliant Pierre Aubert, de 1952, achève un cycle, en ce sens que désormais l'on envisagera la couleur. C'était à l'antique, ce sera parfaitement dans le vent.
Notons encore que Pierre Aubert, pour la réalisation de son travail, a touché la somme de 500.50, avec une grosse interrogation sur ces cinquante misérables centimes ! Et si vous avez la chance de découvrir des dépliants Aubert dans une brocante quelconque, sautez dessus, ils valent de l'or !