Là-bas, au milieu d'une immense clairière, c'est le chalet du Petit Cunay. Plus loin, après que vous ayez franchi l'un de ces fameux Creux d'Enfer, et Dieu sait comment, vous découvrirez le chalet de Druchaux, longue bâtisse déjà un peu d'altitude.
Début juillet, c'est encore l'époque où floraison, en ces montagnes à vaches, est à son maximum et dans toute sa beauté. Ainsi fait-elle de ces sommités du Mont-Tendre un véritable jardin où la premenade est un enchantement. Que ne reste-t-on donc sur ces sommets, sans redescendre jamais pour rejoindre le monde des hommes.
Les monts, cette nature généreuse au coeur de la belle saison, et bien entendu ces chalets, ici ou là, perdus au loin, à la limite des forêts, dans une clairière, toit gris, presque blanc, toit rouge aussi parfois.
On regarde tout cela non seulement avec intérêt, mais aussi avec amour. C'est notre petit pays tel qu'on l'apprécie, c'est notre patrimoine naturel sur lequel on devrait veiller avec un soin jaloux. C'est une parcelle enchantée de notre monde, laquelle nous espérons pouvoir durer toujours.