L'un des deux chalets de la Tépaz incendiés criminellement le même jour 10 août 1934. Ici sauf erreur la Tépaz Grand
Les communes, de la Vallée en particulier, étaient propriétaires de nombreux alpages. Les chalets, que l'on louait à des amodiateurs divers, souvent de la commune elle-même avant que les paysans de plaine ne viennent s'aligner à leur tour, tous recouverts de tavillons, nécessitaient un entretien régulier. Ainsi chaque année une commission était-elle nommée pour aller faire la tournée de ces bâtiments d'alpage et constater qu'elles en étaient les carences.
Les détails relevés étaient notés dans un rapport en bonne et due forme. La plupart de ceux-ci ont disparu. Reste néanmoins quelques-unes de ces pièces précieuses qui nous permettent de nous rendre compte aujourd'hui quelles réparations précises nécessitaient ces constructions certes rudimentaires, mais néanmoins capables d'accueillir non seulement un bétail nombreux, mais aussi une fabrication de gruyère.
Pour la tournée de 1829 il faut tenir compte qu'alors nombre d'alpages n'étaient pas encore en possession de la commune du Lieu. Citons à cet égard le Bonhomme et le Pré-Gentet, fleurons de ses propriétés alpestres, qui ne furent rachetés qu'au début du XXe siècle. Notons aussi que les deux chalets de la Christine ainsi que celui de l'Ordon, ont disparu, la forêt, sur l'ensemble de ces alpages, ayant repris ses droits.
