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21. Un café que l'on appelle "La Panosse" à la Golisse.

Publié le 21 avril 2014 dans A l'ombre du Cheval Blanc, ou l'histoire de nos établissements hîteliers, anciens et modernes

Le café de la Golisse au début du XXe siècle.

    Café de plus d'un siècle d'existence. Seul lieu public de cette chère Golisse, ainsi que l'aurait dit Elie Le Coultre, donateur de la pendule que l'on trouve encore aujourd'hui dans la salle d'attente de la halte Solliat-Golisse. A propos de celle-ci, rappelons-nous les interminables discussions qui furent menées pour l'appelation de cette petite gare. Ainsi d'aucuns voulait Golisse Solliat, tandis que d'autres tenaient mordicus pour Solliat-Golisse, terme qui fut finalement choisi par la population ou par les autorités. 
    Comme le choix menaçait de se transformer en un véritable conflit, l'un des protagoniste s'écria: 
    - Mais mettez donc Solisse-Golliat, comme ça vous serez servis les uns et les autres! 
    Le Café de la Golisse, né au début du XXe siècle, fut surnommé dès son début par l'appellation peu poétique de Panosse. Cela ressort, selon la tradition, du fait que l'enseigne, avant l'ouverture officielle, fut recouverte d'un tel attribut qui donna pour longtemps son  nom à l'établissement. Devenu La Gloriette vers les années 1960 il semble.