Merveilleuse Vallée du Lac de Joux.
Il faut se rendre à l'évidence: "Nombreux sont ceux qui préfèrent chômer au bord du Léman que travailler à La Vallée. Et même si nos entreprises ont un peu moins de difficultés à trouver de la main-d'oeuvre qualifiée, le problème demeure. Les gens se réveillent, certes, mais c'est un peu tard."
Monsieur Georges-Henri Meylan, président de la SIC de La Vallée de Joux, constate le phénomène avec une nuance de dépit et, dans le fond, une bonne dose de fierté. Il y a de quoi: alors que l'économie du canton souffre et peine, celle de La Vallée affiche une mine réjouissante. Juste un peu ternie par l'inquiétude, quand même: si l'horlogerie tourne rond, elle se demande jusqu'à quand; les secteurs mécanique et électronique ont des soucis et se battent un peu plus tous les jours; le bâtiment, comme partout mais plus tard que partout, commence à souffrir sérieusement. Reste que le bilan de l'année qui s'achève est flatteur, comparé à celui d'autres régions que l'on a longtemps cru privilégiées...