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1905. Quand la foire s'en va, ou les profonds regrets d'un nostalgique.

Publié le 15 janvier 2015 dans Les riches heures du passé combier

La foire du Sentier au début du XXe siècle.

    Avait-il raison de croire que la foire, la vraie foire, avec son ambiance si particulière, qui, somme toute, n'a pas été racontée par beaucoup de chroniqueurs, avait fichu le camp ? On n'était pas là pour le constater, ni en 1905 ni avant, dans la seconde moitié du XIXe siècle. 
    Il n'en est pas moins certain que d'aucuns s'imaginent volontiers que ce qu'ils ont connu en leur enfance était plus beau. Peut-être. Mais il faut tenir compte de ce fait qu'en vieillissant, les plaisirs simples ne vous sont plus autant familiers, et que vos multiples problèmes de santé, de mobilité surtout, ne vous permettent plus, comme ces gamins qui trouvaient en la foire un parfait, plus que parfait, terrain de jeu, de vous mêler une nouvelle fois à la foule des grands jours. Et cela avec optimisme, voire avec enthousiasme! 
    La foire du Sentier, dont témoigne Auguste Reymond par une photographie depuis longtemps célèbre, quelle ambiance quand même! 
    Allez Louis, bois un petit coup, et tu verras, la foire, ta foire, elle redeviendra  pareille à celle que tu avais connue en ces autres temps!