Il était beau, elles étaient belles. Il avait une jolie chemise. Elles s'habillaient de manière à ce qu'on les remarques. Les bandits, en fait, n'étaient que des accessoires. Pas tout à fait quand même. Car nombre d'entr'eux avaient des mines patibulaires. Il fallait les affronter. Rarement on ne tuait. Le colt, oui, mais pour leur enlever l'envie de vous agresser. Le coup de poing aussi. On peut être beau et fort.
On trouvait vraiment ces aventures extraordinaires. Il faut dire que le dessinateur, Salinas, argentin, était parmi les meilleurs de sa génération. Ce western, un de plus parmi les innombrabes que l'on pourra recenser mais un vrai régal. Il a enchanté notre enfance. On lui doit beaucoup de ces grandes joies souterraines et que l'on ne partage avec personne.