← Voyages

185. Promenade à Paris du 12 au 14 décembre - deuxième journée -

Publié le 18 décembre 2015 dans Voyages

La marchande de boules de Noël et son si joli sourire...

    Les yogeurs et yogeuses courent sur les bords de la Seine, tandis que les touristes se préparent à rentrer dans les bateaux-mouches qui les conduiront sur le grand fleuve au-delà des Iles de la Cité de St-Louis par la rive gauche alors qu'on y est à droite, pour revenir par la rive droite alors que l'on est toujours à droite! 
    Les grands bâtiments historiques de Paris sont magnifiques qui défilent les uns après les autres. On remonte donc la Seine pour bientôt la redescendre. Mais le courant est imperceptible, si bien que l'on ne saurait dire où est l'amont et où est l'aval. 
    On débarque, on jette un coup d'oeil sur la Tour Eiffel bien terne ce matin, et l'on s'en va à la découverte de la ville, notamment cette partie qui en fait le charme décadent, Belleville. A proximité la Butte Chaumont, un immense parc construit sur des anciennes carrières dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il est difficile de croire, au vu des photos anciennes, que l'on ait pu transformer ce paysage lunaire en une zone verte où les prairies vous donnent quasiment l'impression d'être en plein milieu de la campagne, s'il n'y avait pas ces immeubles de proximité. 
    Pour la suite on ira de découvertes en découvertes, longeant des rues à pied, pour reprendre le métro, retrouver l'air libre et enfin arriver sur l'Ile de la Cité où s'étale Notre-Dame de Paris. La file est moindre, on est à l'intérieur rapidement, pour découvrir cette immensité de pierre qui impressionne. 
    Puis ce sera le tour de l'Ile Saint-Louis, plus grande qu'il n'y paraît de prime abord.  Avec enfin, pour clore une journée de marche, combien de kilomètres dans cet immense Paris, la descente des Champs-Elysée depuis l'Arc de Triomphe. Tout ce luxe fatigue, avec des magasins où vous pouvez même trouver des savates à plus de mille euros, voire même deux ou trois mille si nos souvenirs sont bons. Il est vrai qu'elles sont en croco, d'un magnifique bleu roi, et qu'avec elles vous auriez l'air d'un sacré guignol! 
    Ô Champs Elysée, chantait Joe Dassin. Tout là-bas c'est la grande roue aux couleurs de la France - l'ombre des attentats s'est étendue sur la capitale - mais auparavant vous avez pénétré dans le village de Noël qui s'étend des deux côtés de l'Avenue sur un bon kilomètre, voire deux, avec des chalets par centaines. Noël, Noël, période si lumineuse pour les commerçants! Et là, parmi ces innombrables marchands et marchandes, la petite vendeuse blonde des boules de Noël, si jolie, et avec un sourire si tendre qu'on en oublie  le luxe tapageur des hauts pour redescendre dans notre simple humanité.