La madone est omniprésente. A l'église, dans les petites chapelles que vous rencontrez au hasard de vos promenades sur les bords des chemins, dans les maisons, pendues au mur au bout d'une chaînette, en photo sur un meuble quelconque. Elles y sont au salon et dans la chambre à coucher.
Les gens se rendent à l'église pour prier la madone. Il y a aussi la procession du 15 août qui amène beaucoup de monde dans la petite église. Après un début de messe, on sort la madone, on la met sur un brancart et dès lors quatre hommes solides la portent à travers le village. Le curé émet ses dix mille santa Maria tandis que les fidèles suivent en murmurant les mêmes paroles.
C'est leur foi, inébranlable, éternelle.