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17. Les Mouïson

Publié le 26 septembre 2016 dans Les familles des Charbonnières

La famille Alphonse sur le banc et devant la maison.

    Ce fut là une très grande famille. Quand l'on considère le cadastre (écrit) de 1874, on constate que les ressortissants de cette grande smala, outre qu'ils possèdent la montagne du Bonhomme, au-dessus des Charbonnières, sont propriétaires d'une immensité de champs au niveau du village. La désignation de toutes ces parcelles remplit de nombreuses pages. 
    Les Mouïson habitaient un quartier qui n'existe plus, celui des environs du Cygne actuel, puisqu'il brûla en 1866. Ce sinistre allait obliger la famille à reconstruire deux bâtiments importants, soit  le Cygne et la maison Alphonse. On peut imaginer que ces deux constructions allaient coûter un joli saladier. Et c'est probablement la raison pour laquelle la famille qui détenait une moitié du Bonhomme depuis le début du XVIIIe siècle, dut s'en séparer. On suppose que cette perte fut considérée avec beaucoup d'amertume. La famille, malgré ce revers de fortune, allait néanmoins continuer à prospérer.
    Ses représentants sont aujourd'hui à retrouver plutôt du côté des Golay que de la famille Rochat qui n'est plus représentée, sauf erreur, que par un seul membre de cette grande tribu.
    On détient de précieux documents photographiques sur celles-ci. Peu voire pas du tout en archives écrites.
    Parmi les photos, outre les copies tirées d'albums, avec quelques originaux, les clichés pris dans les années 1910 par Georges Rochat d'Alphonse. L'homme devait avoir un appareil d'époque. Il est possible qu'il ait développé lui-même ses photos comme aussi d'effectuer les tirages. Tout cela reste qu'une qualité médiocre, surtout de par le fait que ces copies imparfaites souvent, ont encore été rephotographiées! Et pourtant le tout constitue une masse documentaire de valeur. Voici revivre ce village des Charbonnières à l'aurée du XXe siècle. 
    Les Mouïsons furent aussi parfois nommés Manuel ou même Mamiets par Mme Annette Dépraz-Rochat du Séchey. Il peut y avoir confusion entre ces trois termes. Nous préférons celui de Mouïson qui situe le mieux la famille. On les appelait comme cela du nom de Moïse Rochat fils de Pierre. Nous l'attribuons, et même si cela peut être quelque peu incongru aussi aux descendants de Louis, fils du même Pierre. 
    Ce serait donc, pour l'essentiel des personnages représentés dans les images que vous trouverez en annexe, de faux Moïsons! Plutôt des Manuel, de ce brave Emmanuel Rochat, avec pour épouse Susanne-Marie, qui vivait en 1759, et qui eut pour fils Pierre dont l'épouse enfanta Louis, et ainsi de suite, si vous pouvez encore vous y retrouver! 
    De toute manière plus aucun de ces Mouïsons n'est plus là pour dire que nous nous trompons totalement dans nos appellations et que celles-ci ne sont que purement imaginaires! 
    Mouïson, Mouïson, avec ou sans s, où êtes-vous donc passés ?